Bilan 2024 : le marché de la musique enregistrée en France et dans le monde
Les informations à retenir du bilan du SNEP sur le marché de la musique en France en 2024 et dans le monde par MIDiA Research
Le SNEP vient de publier le bilan annuel du marché de la musique en France pour l’année 2024.
Les informations à retrouver en vidéo ou à télécharger en version complète PDF.
Les principaux enseignements :
. Une hausse du marché de +7,3% avec la barre symbolique du milliard d’euros franchie. Cela n’avait pas été le cas depuis 2005.
. Les revenus issus du numérique progressent de +9,1% tirés par l’abonnement aux plateformes de streaming.
. Pour la première fois, les ventes de vinyles ont dépassé le ventes de CD en valeur
. La vente directe via les boutiques d’artistes a progressé de 33 % en valeur sur un an.
. 18 albums dans le top 20 des albums les plus vendus ou écoutés en 2024 sont des productions françaises et 150 dans le top 200.
Pour le marché mondial, avant la diffusion des chiffres par l’IFPI, MIDiA Research a publié un premier bilan sur son site montrant une croissance de +6,5% sur un an pour atteindre des revenus de 36,2 milliards de dollars avec 61,3% des revenus issus du streaming, un résultat légèrement inférieur à celui de l’année précédente.
Source ; MIDiA Research
Le marché 2021 de la musique enregistrée en France : une croissance de 14,3%
Le marché de la musique enregistrée en France a présenté une croissance inédite de plus de 14% en France
Le dernier rapport du SNEP détaille la croissance inédite du marché de la production musicale française en 2021, dans un contexte de pandémie. Le marché français de la musique enregistrée affiche une progression de 14,3% avec un chiffre d'affaires atteignant les 861 M€.
Cette croissance s’explique notamment par les points suivants :
Une hausse soutenue des revenus du streaming, mais également une reprise des ventes de CD et des vinyles qui peut s’expliquer par un planning plus consistant après les décalages de 2020, des sorties très spectaculaires (Orelsan, Adèle) et la réouverture des magasins.
Une évolution constante des modes de consommation de la musique : le streaming, modèle archi-dominant présente une hausse de 15% des abonnements et une progression de l’usage chez les consommateurs, notamment chez les plus de 50 ans. En parallèle, l’achat de supports physiques se popularise sur des populations plus jeunes.
Comme pour les années précédentes, les productions françaises représentent l’essentiel du haut des tops. 18 albums du top 20 sont des productions françaises, chantées en français, comme 83% des 200 meilleures ventes. Ces performances correspondent à la tendance des 7 dernières années, qui comptabilise entre 17 et 19 productions françaises qui figurent systématiquement dans le Top 20 de l’année. 28 jeunes talents placent un premier album dans le Top 200 durant cette année.
Concernant les genres : le rap et les musiques urbaines se placent en première position des ventes avec plus de la moitié des 200 meilleures ventes d’albums. Juste derrière se placent la chanson et pop française, puis le classique et le jazz, qui ne déméritent pas non plus.
Globalement, l'écoute hebdomadaire de musique en France a augmenté de près de 3H en 2 ans. Par ailleurs, le streaming par abonnement a pour sa part doublé dans le même temps, illustrant la pratique intense des abonnés à partir de leur service de streaming audio.
Outre la progression de streaming audio et vidéo, il faut désormais prendre en compte l’utilisation de services de vidéos courtes (à l’origine) comme TikTok. L’usage de la plateforme a explosé pendant la pandémie jusqu'à devenir aujourd'hui, un mode de consommation à part entière.
Cet élément confirme l’évolution et la variation des usages de consommations en 2021. Concernant l'émergence des nouvelles pratiques au cœur desquelles se trouve la musique , le cas des livestreams ou de l’intégration dans les jeux vidéo semble intéressant à souligner également.
Le rapport complet sur le site du SNEP.
Marché de la musique en France: le bilan du 1er semestre 2020
Le marché de la musique se maintient au 1er semestre 2020 malgré le contexte sanitaire, grâce à la progression de l’écoute en streaming
Le SNEP (Syndicat National de 'l’Edition Phonographique) vient de publier les résultats du marché de la musique enregistré pour le 1er semestre 2020. Des chiffres et un bilan qui étaient attendus, dans un contexte sanitaire inédit et particulièrement dur pour la filière.
Le document complet est disponible ici en téléchargement.
Les principaux enseignements en cinq points :
Malgré une chute spectaculaire et attendue du physique (-36,8 %), le marché se maintient (+0,4%) grâce à la progression de l’écoute en streaming (+17,7 %). La croissance du marché est ralentie par rapport aux tendances des années précédente, mais la musique enregistrée résiste grâce au streaming.
Le numérique a représenté 80% du chiffre d’affaires durant cette période. Un ratio totalement inédit dû à l’arrêt des ventes physiques pendant le confinement et l’accélération des usages numériques en parallèle.
C’est le streaming par abonnement qui tire le marché et progresse le plus. Là encore, une tendance déjà observée sur les périodes précédentes, mais qui s’accélère.
Le marché de la musique est toujours fortement dominé par les productions locales, aussi bien dans le top 20 que dans le top 200.
Deezer reste le premier acteur du streaming en terme de revenus générés sur le marché français (pour les majors) alors que le chiffre d’affaires cumulé alors que YouTube Music se développe et se place maintenant derrière Apple Music.
Bilan du marché de la musique enregistrée en 2019: quelques infos à en retenir
Bilan du marché de la musique enregistrée en France en 2019. Une croissance de 5,4% portée par le streaming.
➡️ Le bilan complet est à télécharger sur le site du SNEP .
. Après trois années de croissance timide, le marché progresse dans sa globalité de + 5,4% pour retrouver son niveau de 2010.
. Cette croissance est portée par le streaming en hausse de 23% en 2019 avec un marché de la musique majoritairement numérique à 63% en terme de revenus. L’abonnement représente 78% du chiffre d’affaires venant du streaming, avec la vidéo qui pèse un peu plus de 12%, loin de la consommation.
. Le vinyle toujours en croissance, mais ralentie. Il représente 20% des ventes physiques comme l’année précédente.
. Les meilleures ventes sont toujours locales pour 2019, avec un export très dynamique.
Parmi quelques enjeux relevés pour l’année à venir: l’exposition médiatique des artistes, le plafonnement des rotations en radio, la rémunération et la répartition des revenus issus du streaming et celle de YouTube en particulier, ainsi que la place des femmes ou encore l’écologie.