Les revenus mondiaux de la musique enregistrée : une hausse de 18,5% en 2021
Le marché de la musique enregistrée a présenté une progression spectaculaire de 18,5% sur l’année 2021 (rapport annule de l’IFPI)
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Read Mored’un côté un marché de la musique qui poursuit et accélère sa mutation numérique aussi bien en terme de revenus que d’usage - cf les informations tirées du rapport annuel du SNEP. Et de l’autre les podcasts qui se développent avec une forte visibilité médiatique, tout en ayant un modèle économique encore embryonnaire.
Read MoreLe SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique) vient de rendre public le traditionnel bilan de l’année précédente - à retrouver en intégralité et en téléchargement ici).
Le rapport détaillé (181 pages) permet d’avoir un état des lieux chiffrés du marché local et international et également des informations sur les artistes ayant eu le plus de succès durant 2018, les relations avec les médias ou encore la distribution.
Fil conducteur : le développement et le poids du streaming sur le marché.
Quelques points qui en ressortent :
Tout d’abord, une troisième année de croissance consécutive. Croissance mesurée, mais croissance tout de même avec un niveau de revenus qui redevient comparable à celui de 2011.
Le marché devient majoritairement numérique en France. Ce qui n’était pas le cas précédemment, contrairement à ce qu’on pouvait parfois penser. Le marché est porté par la croissance du streaming (+19 %) avec des revenus issus très majoritairement des abonnements aux plateformes audio. Ceux-ci représentent 81% des revenus générés par le streaming.
D’un point de vue population, il y avait 5,5 millions d’abonnés aux services de streaming audio à la fin 2018 avec une estimation à 6 millions pour le milieu d’année en cours.
Une autre stat intéressante sur le rapport du SNEP est le poids des différentes plateformes en terme de revenus. Avec - exception française - un rôle de leader confirmé pour Deezer, malgré les progressions de Spotify, le numéro 1 mondial ou encore d’Apple Music (le numéro 2). Des résultats et parts de marché à en perspective avec les usages: YouTube représente la moitié des écoutes du streaming et donc beaucoup (beaucoup) moins en revenus en regard de cette consommation.
Si le marché physique baisse en valeur de 15% assez logiquement, il reste important dans le modèle économique et est primordial sur la période des fêtes ou sur des sorties plus “adultes”, pour des générations ou publics pas encore convertis au streaming.
Et le vinyle dans tout ça ?
Il représente pour 2018 19% des ventes physiques et 4 millions d’unités vendues en France avec une part belle aux albums “classiques”.
En aparté de ce bilan :
Aux Etats-Unis, qui ont toujours eu un marché plus numérique, avec un iTunes majoritaire durant de nombreuses années, on estime que les revenus générés par les ventes de vinyles devraient dépasser prochainement ceux des CD. Ce serait une 1ère depuis 1986. (source : Rolling Stone)
En remontant quelques années en arrière, cette évolution des formats et des revenus (aux US) se retrouve illustrée ci-dessous.
Cette forte croissance globale est notamment poussée par des pays où les usages numériques sont très forts et où le marché physique était moribond ou inexistant (en Amérique latine notamment). Le numérique représentant au global, dans le monde, le double du marché physique.
En terme de revenus numériques générés par le streaming, on voit la prédominance des US et le poids qu’il pèse sur ce marché.
En conclusion, comme en intro: pour ceux qui veulent découvrir l’intégrale de ce rapport, c’est ici.